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Lyon et région:paroles du Débat LGV-POCL

Lyon et région- paroles du Débat LGV-POCL- Peu d’interventions de Lyonnais dans ce débat : il est vrai qu’il n’y a eu qu'une seule réunion organisée à Lyon un peu hors sujet car elle portait sur le fret,et une seule dans un rayon de 70 km (à Villefranche-s-Saône), aucune information officielle du Conseil général ou des élus, seuls quelques articles dans la presse…

A865 • Rémy DUBOST, Lyon- le 24/01/2012

Il faut investir, pour relancer la croissance. Construire des logements serait plus utile (mais cela rapporte moins). Avec le budget d'une nouvelle ligne TGV, les lignes secondaires,(sous utilisées, alors qu'il y a un réel besoin) pourraient être améliorées et sécurisées (voir accident de décembre 2011 dans le département du Rhône).

Remarque: Les lignes à grande vitesse: un gain de temps pour hommes d'affaires. Mais le train est devenu un substitut du bureau. Avec le développement de la téléconférence les "transports d'affaires" seront moins nécessaires. Un nouveau TGV Paris/Lyon. Le projet, par Macon me semble plus réaliste et moins couteux (voir les remarques du cahier d'acteur de la coordination du Beaujolais sur lesquelles je suis d'accord) Un jour prochain, il faudra bien se poser la question du "toujours plus" dans tous les domaines.

Gérard LABONNE- le 26/10/2011 : D'aucuns se félicitent du projet de création d'une nouvelle ligne à grande vitesse qui désengorgerait la ligne Paris Lyon, mais ceux-ci ignorent peut-être qu'au 12 décembre prochain, il sera impossible de revenir de Paris à Mâcon entre 10h et 17h20.

En effet, les trains de 13h50 (15h25) et 15h04 (16h41) ne desserviront plus la gare de Mâcon- Loche. Même si le projet de LGV Paris Orléans Clermont Lyon voit le jour et passe par Mâcon, il ne se réalisera pas avant plusieurs années.

Or, c'est aujourd'hui que les Mâconnais ont besoin du TGV pour se rendre à Paris. Demandons et obtenons des arrêts supplémentaires en gare de Mâcon-Loche.

A588 • Andre CORBIERE, Villeurbanne- le 16/12/2011

Si la ligne passe au Nord de Roanne, on ne peut pas parler de desserte de Clermont, elle en est bien loin!!

A997 • Geneviève MAES-MARTIN- le 31/01/2012

- Il faut cesser la centralisation des activités qui entraine : la détérioration des villes par la nécessité de construire des habitations, la destruction des campagnes par la création de nouvelles trouées dans les bois, les champs, les cours d'eau pour transporter des voyageurs et des marchandises. Le projet de construction du LGV en est la preuve.
Remettons également en état les voies SNCF fermées depuis quelques années qui seraient fort utiles au développement économique de notre région et supprimeraient des nuisances tant sonores que malsaines pour notre santé en diminuant le nombre de camions sur nos routes.
Améliorons les horaires de nos trains pour aller à Lyon sans attente d'une heure à Nevers.

Ensuite nous verrons si la construction d'une voie destructrice est vraiment nécessaire.

A777 • Gérard PEYCELON- le 17/01/2012

1 000000 de ligériens du Puy à Roanne en passant par l'agglomération Stéphanoise, attendent d'être désenclavés. Pour voyager sur Paris, tout le monde se croise en correspondance à Lyon Part Dieu (100 000 voyageurs / jour pour un calibrage à 30 000 !!).
La variante Roanne avec électrification Roanne / St Etienne est la solution de cette fluidification, nonobstant une moyenne de 30 mn' gagnées sur Paris pour tout le monde.
Enfin, pourquoi ne pas commencer à réfléchir à un tube ferroviaire de 6 kms pour les Paris / Marseille et Côte d'azur dans la continuité de la plaine du Forez, percé sous le Pilat entre St Chamond et Rive de Gier ?
Le noeud ferroviaire Lyonnais aurait ainsi définitivement sauté. Or, chacun sait qu'à l'horizon du doublement de la LGV en 2025, le problème de la saturation Lyonnaise sera encore plus prégnant qu'aujourd'hui.

A1002 • Pierre HART, Anse- le 31/01/2012

De l'avis général de mes collègues du Beaujolais et du secteur des Pierres dorées je pense que les arguments en faveur de ce projet LGV POCL sont possibles en ce qui concerne la partie nord. Lyon et notre région sont déjà bien desservies pour Paris Tout à fait favorable au développement des lignes régionales il serait indécent de financer, dans la conjoncture actuelle, une seconde ligne Paris Lyon.

A711 • Vincent MEYER, Lachassagne- le 13/01/2012

Ce projet ne devrait pas prendre forme, au risque d'affoler les populations et de gaspiller tant d'énergie, si les conditions de financement ne sont pas dès maintenant assurées pour l'essentiel. Les régions seront fortement réticentes et ne participeront au mieux que modestement. L'état n'a plus d'argent pour longtemps. Le projet ne sera donc pas financé. Restons-en là.

Par ailleurs, en matière d’investissement ferroviaire, l'urgence apparait nettement plus forte de rénover, d’adapter et d'étendre les infrastructures régionales indispensables au quotidien d'un grand nombre d'habitants). L'argent public doit servir cette priorité. De plus, l'hypothèse favorite Roanne (avec bifurcation vers Lyon à travers le Beaujolais) est un non sens écologique (destruction d'une zone d'exception à haute valeur touristique), un non sens logistique (plate forme lyonnaise saturée), un non sens en terme de gestion des trafics (un tracé évitant Lyon et se raccordant, après Saint Etienne, aux autoroutes existantes vers Nimes/Montpellier serait plus judicieux).

A4 • Christian SUC, Nohanent- le 03/10/2011

Qui veut vraiment du TGV ? Des nantis, hommes d'affaire et autres élus ayant régulièrement à faire à Paris. Mais pas le commun des usagers. On sait que sur le total des usagers prenant le train, seulement 10% navigue à bord du TGV. On sait que le TGV réclame des sommes colossales d'investissement que payent donc les 90% des usagers ne l'empruntant pas. On sait que les voies du TGV imposent une emprise foncière et écologique énorme, sans parler de la dette de fonctionnement qu'il représente. On sait que le coût d'un billet de train classique n'est déjà pas à la portée de toutes les bourses, que dire d'un billet TGV. On sait que le TGV consomme énormément d'énergie à l'époque où l'énergie est devenue définitivement un bien de luxe pour la planète. On sait que les investissements réclamés par une ligne TGV seraient mieux dirigés vers le maintien des lignes locales pour le commun des usagers locaux, vers l'entretien de ces lignes locales, vers la formation et l'embauche de conducteurs pour le TER. Alors, qui veut d'un TGV en Auvergne : les nostalgiques d'une suprématie technologique à la française, les retardataires qui croient que le TGV apportera bien-être aux Auvergnats et tous ceux qui espèrent bien gagner une heure de trajet peu importe à quel coût ! Pas de TGV en Auvergne, s'il vous plait.