Compte-rendu d'une interview du maire dans la presse- Des confusions dans les dates et dans les contenus. Nos rectifications- 27-10-2025

lire nos rectifications à ces erreurs ( involontaires ?)- réponses dans le texte

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Argumentaire de l'association

30 octobre 2025 : Nous souhaitons rectifier certaines affirmations erronées qui se sont glissées dans cet article du Progrès publié le 22 octobre 2025 et compléter l’information de nos lecteurs sur le projet Pichat.

En réalité, le projet de réhabilitation de la maison Pichat a été attaquée par l’association Bien Vivre au Bois d’Oingt, association de défense du patrimoine, du cadre et de la qualité de vie des habitants du Val d’Oingt et des Pierres Dorées et non par une riveraine qui n’apprécie pas le projet.

L’association s’est trouvée contrainte d’attaquer le projet en justice car le recours gracieux présenté à la mairie n’a été suivi d’aucun début de dialogue. Toute modification étant interdite, même au niveau d'une étude ou d'un plan !

 

En ce qui concerne les raisons de notre action, nous estimons que

- le projet réhabilite à grands frais la maison Pichat près de 3 ms € actuellement, alors qu’il existait des projet alternatifs moins coûteux qui n’ont jamais été examinés,

- qu’il porte de nombreuses atteintes à la qualité patrimoniale de la maison notamment avec la construction d’une "verrière" avec une toiture en zinc,

- qu’il va aboutir à reformater et cloisonner la maison, c’est-à-dire d’une manière difficilement réversible, principalement pour l’usage de deux associations ayant un lien ténu avec le Bois d’Oingt, à savoir

                        + l’UDAF union départementale des association familiales, superstructure des associations familiales dépendant de la Caisse d’Allocations Familiales

                        + et le Centre Médico psychogique (CMP) pour adolescents en difficulté dépendant de l’hôpital de Saint-Cyr au Mont d’Or et logé actuellement au Bois-d'Oingt dans l’ancienne trésorerie

- la médiathèque, seul équipement pérenne de la commune, est reléguée sous la future verrière et dans la cave. Selon les normes actuelles des médiathèques, elle ne répond pas aux besoins de la population du Val d’Oingt et n’a aucune flexibilité, ni possibilité d’extension. De plus son accès en forte pente, sera difficile pour les personnes se déplaçant avec difficulté ou en fauteuil roulant.

- le projet porte atteinte effectivement aux conditions du testament de M. Pichat qui avait spécifié interdire toute construction avec notamment l’utilisation de la formule  « aucune construction »,

Et il se trouve que la mairie n’a pas compétence pour apprécier ou modifier les conditions d’un legs du ressort exclusif du tribunal judiciaire.

 

Nos moyens associatifs ne nous permettant pas de nous faire assister par un avocat, notre recours contre le permis de construite a été rejeté par le tribunal pour erreur de procédure sans être examiné sur le fond.

La mairie a initié une procédure contre l’association pour lui demander de prononcer à notre encontre une amende de 5000 € et également 5000 € au titre des frais de justice. Le tribunal a rejeté la demande d’amende et au titre des frais de justice a condamné l’association à payer 1000 €.

 Il reste encore pendant devant le tribunal administratif notre recours de 2023 contre l’arrêté du maire autorisant le projet.

La réponse devrait être connue prochainement.

A noter : La nouvelle loi sur les bibliothèques de 2021, loi votée à l'unanimité aussi bien au Sénat qu'à l'Assemblée nationale, est devenue applicable. Nous sommes fiers de l'avoir invoquée car elle prévoit une égalité de traitement pour tous dans ce domaine. Malgré nos efforts, la population de Val d'Oingt et des villages alentour  n'en bénéficiera pas.

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